Sélectionner une page

Depuis quelque temps déjà, et plus après avoir quitté mon emploi à plein temps en mars 2018 pour commencer mon activité freelance dans la foulée, j’ai eu l’occasion de fréquenter quelques espaces de coworking ainsi que d’autres lieux propices aux études et au travail comme les bibliothèques publiques. Après avoir fait un tour au Lodge de Yahoo Japan (je t’invite à lire l’article en question si ce n’est pas déjà fait) la semaine dernière, c’est aujourd’hui d’un endroit bien plus petit mais pas moins intéressant dont je vais parler. Mon coup de cœur du moment, à vrai dire, car j’y suis quasiment tous les jours. Il s’agit de l’OpenSource Cafe, un hackerspace situé dans l’arrondissement de Setagaya, du côté Ouest de Tokyo.

OpenSource Cafe, Shimokitazawa

Adresse : 〒155-0033 Tōkyō-to, Setagaya-ku, Daita, 6 Chome−11−14 G1

Horaires d’ouverture : 10 h 00 à 20 h 00 tous les jours sauf le vendredi

Jours de fermeture : fermeture hebdomadaire le vendredi

Tarifs :

Drop-in (1 jour) : 1000 yens par jour

Carnet de 5 tickets : 5000 yens pour 5 jours

Abonnement mensuel : 10800 yens pour un mois (possibilité d’utiliser l’espace 7j/7 et 24h/24 avec cette formule)

OpenSource Cafe, Shimokitazawa

〒155-0033 Tōkyō-to, Setagaya-ku, Daita, 6 Chome−11−14 G1

Proche du centre mais loin du tumulte de Tokyo

L’OpenSource Cafe, malgré son nom, est bel et bien un coworking space. C’est à 5-10 minutes à pied de la station Shimokitazawa, situé en plein milieu d’un quartier résidentiel bien calme que nous le trouverons. En d’autres mots, il faut une vingtaine de minutes pour s’y rendre depuis Shibuya (via la Inokashira Line) ou Shinjuku (via la Odakyu Line).

Panneau à l'entrée de l'OSS Cafe

Panneau indiquant les horaires d’ouverture

Et malgré cette moindre distance, on peine à croire que l’on se trouve proche du centre de Tokyo : le tumulte de la circulation et de la foule est inexistant ici. C’est justement ce que j’apprécie et une des raisons pour lesquelles je m’y rends souvent. Deux autres de ces raisons sont l’ambiance conviviale et la communauté. Les usagers — japonais ou pas — de l’OpenSource Cafe sont généralement des indépendants (programmeurs et hackeurs en tous genres, photographes, designers, traducteurs, etc.) et des travailleurs du week-end (des employés à plein temps qui viennent bosser sur leurs projets personnels le samedi et le dimanche). Et contrairement à ce que l’on peut parfois voir dans des espaces plus grands, tout le monde se parle, tout le monde se dit bonjour ici. Ça peut paraître anodin pour certains, mais c’est du pain béni pour quelqu’un travaillant en freelance (qui n’a donc pas forcément de collègues) et qui souhaite sociabiliser un peu. Pour un étranger comme moi, c’est également une occasion de pratiquer l’anglais et le japonais, car je n’y ai rencontré qu’un seul francophone jusqu’à présent.

Un petit espace optimisé pour échanger ou se concentrer

Loin des 1330 m² du Lodge, on se retrouve ici avec 3 petites salles, et 3 ambiances différentes. L’espace café, la librairie et l’atelier : chacun choisit ce qui convient le mieux à ses besoins.

L’espace café

La première salle fait office d’accueil et d’espace café. C’est l’endroit le plus animé, où les usagers travaillent tout en papotant tranquillement. Le propriétaire des lieux, Tsutomu-san (ou Tomu/Tom), s’y trouve généralement. Lorsqu’il n’y est pas, c’est une jeune femme bien sympathique ou l’un des membres du coworking qui le remplace. C’est là qu’il faut se rendre si tu veux prendre un pass à la journée et si tu veux discuter un peu en sirotant un café. En parlant de café, sache qu’il est possible d’en acheter sur place, mais également d’apporter ta propre boisson ou ta propre nourriture.

La librairie

La deuxième salle est un espace de travail où l’on trouve également une bibliothèque garnie de livres et manuels d’informatique. Écrans d’ordinateur utilisables au besoin, climatisation, une table spacieuse au milieu et pas ou peu de bruit : c’est l’endroit idéal pour qui a beaucoup de travail et souhaite se concentrer. Personnellement, de tous ceux que j’ai visités, cet endroit est celui où je suis le plus productif pour travailler et étudier.

L’atelier

Cette troisième salle a ouvert plus récemment. Comme tu peux le voir sur les photos, c’est une sorte de caverne d’Ali Baba où l’on trouve tout et n’importe quoi : trépieds d’appareil photo, outils, espace de travail, un écran d’ordinateur, hardware, skateboards, rollers et même une imprimante 3D. C’est également dans cette salle que sont organisés les différents événements qui ont lieu à l’OpenSource cafe.

Ce diaporama nécessite JavaScript.

Une communauté et des événements de codeurs

Avec un nom comme ça, il fallait bien qu’on parle de tech à l’OpenSource Cafe. Il faut savoir que le propriétaire est à l’origine un programmeur indépendant. Il a créé cet espace car il « n’arrivait pas à se motiver pour bosser seul chez lui » mais aussi pour rencontrer du monde. C’est donc sans surprise que l’on y retrouve plusieurs groupes et activités en lien avec l’informatique. En voici une liste non exhaustive :

  • Club WordPress (le célèbre CMS pour concevoir des sites internet)
  • Club Shell (pour les utilisateurs chevronnés de Linux)
  • Club VR (réalité virtuelle)
  • Coder Dojo : un atelier de programmation en langage Python pour les enfants, généralement organisé le dimanche
  • Club Conception électronique (pour les amateurs de robotique, domotique et autres activités créatives avec du hardware)
  • Et pas mal d’autres activités…

Coder Dojo à l'OSS Cafe

Coder Dojo, atelier de programmation en Python pour les enfants

Commodités et matériel

Tu trouveras à l’OpenSource Cafe la plupart des commodités nécessaires pour travailler et étudier confortablement :

  • Imprimante & scanner : il est possible d’utiliser l’imprimante disposée dans la librairie. Il suffit de demander au proprio et de la configurer avec ton propre ordinateur.
  • Imprimante 3D : bien que je ne l’ai jamais utilisée, elle est disposée dans l’atelier. Je suppose que tu peux l’utiliser à partir du moment où tu fournis le matériel à imprimer.
  • Moniteurs HD (dont un avec webcam) : il y en a 8 en tout, un au café, un dans l’atelier et six dans la librairie. Chaque moniteur dispose d’un câble HDMI que tu peux brancher sur ton ordinateur portable si tu as besoin d’un écran double.
  • Connexion WiFi stable : la connexion WiFi est accessible dans toutes les salles. Le débit n’est pas folichon, mais au moins il est stable.
  • Commodités à 5 minutes à pied (restaurants, konbini, etc.) : bien que situé dans une zone résidentielle, ce coworking space est à deux pas du cœur de Shimokitazawa, un quartier à l’ambiance de village animé, plein de restaurants, bars et boutiques vintage. Autant dire que ça nous laisse l’embarras du choix pour déjeuner chaque jour.
  • Parking à vélo : il est possible de garer ton vélo (gratuitement) juste en face de l’espace de co-working.
  • Toutes sortes d’outils : tous les objets dans l’atelier sont utilisables librement à partir du moment où tu as un pass mensuel ou un coupon de cinq tickets.

En résumé

Au calme, d’une taille modeste et disposant de tout l’équipement nécessaire à un espace coworking, l’OpenSource Cafe est un vrai petit paradis pour les hackeurs et autres professionnels de l’informatique désireux d’un endroit (calme) pour travailler et rencontrer du monde. Pour les autres (et moi compris), il offre un environnement propice pour travailler ou étudier à moindre coût (car même payant, il reste bien moins cher que tous les autres espaces de coworking que j’ai trouvés). En parlant de prix, c’est un endroit public et entièrement gratuit (une bibliothèque) que je présenterai la semaine prochaine : si tu es étudiant sur Tokyo, ça pourrait t’intéresser !

 

Cet article t'a plu ? Suis Two Steps From Japan sur Facebook, Instagram et Twitter pour ne rater aucune des prochaines publications ! N'hésite pas non plus à laisser un petit commentaire ou partager cette page avec tes amis, ça me ferait un énorme plaisir, et mieux encore : ça m'aiderait à offrir de nouveaux contenus de qualité régulièrement.

Alex - TSFJ